Dans le domaine bancaire, l’évolution interne joue une fonction clé. Une formation continue permet de progresser en carrière. Surtout avec cette ère d’évolution numérique et d’intelligence artificielle, les employés doivent être bien formés pour développer de nouvelles compétences.Nous allons parler de l’importance de la formation dans cet article.
Les compétences que les employés en banques doivent développer
Les évolutions impactent les métiers de la banque. Si on examine les métiers de la relation clientèle, qui représente la moitié des effectifs environ, le conseiller doit désormais travailler dans un environnement omnicanal. En effet, il doit être capable d’intervenir dans un bon parcours client digitalisé et apporter les réponses nécessaires au bon moment tout comme les solutions adaptées. Ainsi, il faut avoir une solide connaissance en la compétence digitale, les techniques et les règlements, mais aussi, il faut développer une forte compétence interpersonnelle afin qu’on différencie bien la qualité d’accueil, la prise en charge, l’écoute, et le conseil.
Enfin, les métiers en liaison avec la relation clientèle n’ont aucun changement fondamental, c’est la façon de les faire et le socle de compétence qui évolue.Ainsi, il faut suivre une Formation banque.
Les métiers les plus impactés par l’évolution
Pour les prochaines années, les trois segments d’activité bancaire seront concernés par un besoin en développement. Il faut acquérir de nouvelles compétences à travers les formations en :
- Les forces de vente et les métiers de la relation avec le client
- Les métiers de la conformité et du risque
- Les activités reliées à l’administration de la data
Cependant, les autres composantes dans l’activité bancaire comme les fonctions supports, les ressources humaines doivent aussi être comprises dans la formation. En fait, la banque doit être assez performante pour être en position d’égalité avec les banques en ligne.
Quels sont les métiers de la banque les plus impactés par ces évolutions ?
Sur les prochaines années, on peut estimer que trois segments de l’activité bancaire seront au premier chef concernés par la nécessité de développer de nouvelles compétences, avec à la clé un effort spécifique en matière de formation. Il s’agit (par ordre décroissant de volume des populations concernées) :
– des forces de vente et métiers de la relation clientèle qui, avec le développement de l’intelligence artificielle et l’arrivée de nouveaux acteurs, seront sans doute amenés à recentrer le cœur de leur activité sur l’expertise et le conseil à valeur ajoutée ;
– des métiers du risque et de la conformité, l’intelligence artificielle ouvrant dans ce domaine de nouvelles pistes insoupçonnées ;
– des activités liées à la gestion de la data, notamment du parcours client, qui verront sans doute naître une myriade de nouveaux métiers.
Mais, bien évidemment, les autres composantes de l’activité bancaire (RH, fonctions support…) seront également impactées à des degrés divers.
Quels risques pour celles et ceux qui ne voudraient pas se former ou qui tarderaient trop ?
Ce risque reste très théorique dans le secteur bancaire, caractérisé tout à la fois par :
– un investissement « historique » de la profession en faveur de la qualification et de l’évolution professionnelle de ses collaborateurs via la formation, à laquelle elle consacre actuellement plus de 4 % de sa masse salariale (contre 2,7 % en moyenne dans les entreprises françaises) ;
– une forte incitation individuelle à développer, actualiser ou diversifier ses compétences tout au long de son itinéraire professionnel ;
À propos de l’auteur