En amont de tout projet de construction, une étude géotechnique sera idéalement effectuée, à l’initiative du propriétaire du terrain. De ce fait, l’assurance pourra être sollicitée en cas de sinistre causé sur l’ouvrage. Cette investigation du sol est d’autant plus recommandée si la structure est à ériger sur une zone à risques. Elle est aussi utile pour les constructeurs afin de garantir la durabilité des ouvrages et pour bien définir le budget à prévoir pour le projet. Pour que l’étude soit pertinente, il est de rigueur de trouver le prestataire adapté.
Les différents types d’études géotechniques
Afin de bien orienter le choix du prestataire à engager pour une étude géotechnique, il est important de connaître le type d’étude géotechnique à réaliser. Par rapport à cela, la norme NFP 94-500 classe les études géotechniques en 5 phases :
- G1, concernant l’étude de faisabilité, permet de connaître les spécificités géotechniques du site et les principes généraux de construction ;
- G2 : elle définit les différentes solutions de construction envisageables, les caractéristiques du projet (quantités de matériaux, coûts, délais…), ainsi que les prestataires à engager ;
- G3 qui vise la réduction des risques géotechniques résiduels ;
- G4 : les missions y afférentes concernent le suivi de l’exécution des ouvrages géotechniques ;
- G5 sur le diagnostic géotechnique en cours de travaux ou après la construction.
Les différents prestataires potentiels pour l’étude géotechnique
D’une manière générale, une étude géotechnique est réalisée par des experts en étude de structure de sol. Entre autres, il y a les géomètres et les experts thermiques, qui travaillent de concours pour la réussite de cette investigation. On peut aussi faire appel à des spécialistes en matière de géologie et d’ingénierie géotechnique. Pour plus de garantie, les services d’un Bureau d’étude géotechnique en Ile de France sont recommandés pour disposer de prestations complètes, du G1 au G5.
Une fois l’étude géotechnique terminée, les résultats devront faire l’objet d’un rapport, à annexer dans l’acte de vente du terrain. Elle est d’ailleurs indispensable pour les terrains de type argileux. Elle est aussi conseillée pour les terrains montrant des signes de glissement ou des fontis. L’obligation d’étude géotechnique concerne, toutefois, d’autres types de sols. Ils sont répertoriés au niveau du site gouvernemental des géorisques. Outre les résultats du diagnostic géotechnique, il faudra également fournir ceux concernant l’état des risques et pollution (ERP) du terrain. Ces données attestent la constructibilité ou non de ce dernier.
Les acteurs qui ont la charge de l’étude géotechnique
Conformément à la législation française, c’est le vendeur du terrain qui doit payer les dépenses en termes d’étude géotechnique au stade G1. Cette obligation est formulée par le Code de la Construction et de l’Habitat, à l’article R 112-5. Par la suite, les résultats seront transmis au constructeur de l’ouvrage. Dans ce cadre, le nouveau propriétaire sera le responsable financier de l’exécution de la phase G2. Celle-ci se fera avant la construction de l’ouvrage. La sécurité et la durabilité de celui-ci seront alors assurées, à l’avantage du propriétaire du bâtiment.
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